Innover, puis commercialiser

INNOVER, PUIS COMMERCIALISER

Créer un produit novateur, c’est bien, mais encore faut-il le vendre. Voilà l’étape à laquelle se frotte présentement Christian Côté, président et copropriétaire de Palac. Il nous raconte comment il s’y prend pour que l’industrie de la manutention adopte ses palettes faites d’acier galvanisé.

Pour en arriver là, les deux entrepreneurs ont habilement marié leurs expertises. Ancien propriétaire d’une scierie, André Tanguay a approché Christian Côté avec son idée de fabriquer des palettes d’acier alors que celui-ci était à la tête d’une entreprise d’usinage. Les deux entrepreneurs ont ensuite élaboré les plans de leur projet en 2012. L’année suivante, ils fabriquaient de leurs mains une série de prototypes, puis fondaient officiellement Palac. Après avoir aménagé leurs installations avec toute la machinerie nécessaire à la production en série, les deux entrepreneurs sont maintenant prêts à recevoir des commandes pour leurs trois modèles de palettes. Ne leur reste plus qu’à trouver les clients.

EN ROUTE VERS LA COMMERCIALISATION

Pour faire sa place dans l’industrie, Palac a d’abord produit une série de palettes, commercialisées sous le nom de Tanko, que la PME propose maintenant comme échantillon à différentes grandes organisations et entreprises.

« On a semé des graines, et on a semé large », explique Christian Côté.

Rencontrés lors de foires ou issus du bouche-à-oreille, des dizaines de clients potentiels essaient présentement les produits de Palac. Son président entend bien en convertir plusieurs en acheteurs. C’est que, selon lui, l’industrie de la manutention est mûre pour ce genre de produit, même si elle a banalisé pendant des années l’utilisation des palettes de bois. Un produit, pourtant, qui finit tôt ou tard aux ordures. Pour leur part, les palettes d’acier sont durables, mais coûtent légèrement plus cher, soit 59 $ pièce pour le modèle de base. C’est plus que les 50 $ qu’il en coûte pour une palette comparable faite de bois dur, selon Christian Côté.

« Il faut aussi tenir compte que notre produit, une fois en fin de vie, possède une valeur résiduelle que le bois n’a pas. » — Christian Côté, président de Palac

Pour concurrencer le bois, l’entrepreneur mise sur de grands volumes de ventes pour rentabiliser son opération tout en intéressant les clients. « On prévoit offrir un escompte allant jusqu’à 30 % selon le volume acheté », indique-t-il. Les installations de Palac sont d’ailleurs aménagées de façon à répondre à une forte demande, les propriétaires ayant misé sur une automatisation maximale des processus de fabrication pour offrir leurs produits à un prix compétitif. Mais pour l’instant, les deux entrepreneurs poursuivent toujours leurs démarches pour faire connaître leur gamme de produits. Christian Côté se montre tout de même confiant de son succès prochain. « Il faut savoir être patient », dit-il.

Source: http://plus.lapresse.ca/screens/256e5dcc-01df-495e-be0e-aa710b1090e2%7C_0.html

 

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